Les lendemains perdus dans une illusion En Graal impossible autant qu’insaisissable Vibrent dans un présent -sombre réclusion- Seuls face à l’avenir qui reste infranchissable...
Les aujourd’hui qui vont dans un rêve d’hier Ne sont plus éternels ‘Toujours’ n’était qu’un leurre Qui chantait abusé d’un gentil matin clair Naguère est ‘Jean qui rit’ le futur ‘Jean qui pleure’…
Les lendemains brisés par un présent cruel Regrettent le printemps ce qu’annonce l’automne Le ciel decrescendo poursuit son rituel Les rides du miroir vainement s’en étonnent...
Les aujourd’hui vaincus par un temps tourmenté Ne peuvent se soustraire à l’hiver qui se presse L’arrière-saison fabule elle aime plaisanter Mais à l’œuvre Chronos sait manquer de tendresse...