Je vis dans un monde compact Bizarre étrange et lacunaire Ne cherchant pas à être exact Le rêve est tout sauf éphémère J’y vibre heureux tout est intact…
Flasquement sa molle énergie M’ouvre une porte alors je vais Alors je vole une magie Sait emporter tout le mauvais La conscience est élargie…
L’âme irisée y resplendit Tout est beauté rien ne l’effraie Une onde calme en descendit Pour lui offrir une onde vraie Ses souvenirs font un lendit… (1)
L’éternité de cet entracte Sait transcender le poids d’hier Ce gentil monde autodidacte Démentiel loin de l’amer Voit la candeur rester intacte…
(1) Ce mot n’est pas là ‘pour la rime’ : enfant, pendant une dizaine d’années j’ai participé aux fêtes de la jeunesse des écoles publiques qui se terminaient par une danse collective sur le stade de foot où l’on dansait le lendit (chorégraphie, mouvements de gymnastique).