Un décor uniforme en tours standardisées Qui masquent l’horizon par des toits hauts mais plats Les campagnes s’en vont que trop urbanisées Bonjour ciel terne et gris aux bien sombres éclats…
Hauteur et platitude aux effluves moroses Qui savent s’inviter dans de froids courants d’air Qui savent polluer par de tristes osmoses Générant un esprit qui se révèle amer…
Dans des blocs en métal serrés des interphones Lissent l’Individu sans personnalité Mais pourquoi ces diktats mais pourquoi ces maldonnes Comment donc en ces lieux simplement exister…
Peut-être que les tags illustrent ce mal être Ils viendraient remplacer un jardin fait de fleurs Ils seraient dans ce blues une ‘utile’ fenêtre Où malgré tout l’hideux fleurissent des couleurs…
Que devient le regard d’un enfant de l’asphalte Dans ce morne univers où son rêve va-t-il Qu’est donc pour lui demain qu’est-ce qui donc l’exalte Ignorant que son vrai n’est en fait qu’un exil…
Où trouver le réel au sein de ce mensonge Le parcours est miné par tous les démagos Entre rap et basket le songe se prolonge Imaginant un monde où nous serions égaux…