Le soleil se lève et puis il se couche Le bonheur fredonne ou bien s’effarouche Ce n’est pas nouveau ce cycle éternel Est là de toujours est impersonnel Pourtant quelquefois la grâce nous touche…
Alors dans ce cas tout bizarrement Notre cœur éprouve un ravissement Notre esprit devient le centre du monde La vague d’émois qui là nous inonde Ne parle qu’à nous d’un ton désarmant…
Pourtant quelquefois c’est juste l’inverse Le malheur arrive en soudaine averse Si l’âme est aussi comme un point central C’est pour recevoir un pleur magistral -Quand l’adversité sait tenir commerce-…
Toujours un matin pas toujours un soir Car l’Homme s’éteint sans jamais revoir Ce cycle vibrant qui nous interpelle Il va célébrant en son temps chapelle Ce qu’il croit certain dans son désespoir…