Quand la même porte est entrée et sortie Quand les mêmes yeux sont muets puis bavards Je vais et je viens jeu de mort jeu de vie Je joue au yoyo vérités et bobards…
Quand la même pièce est pile comme face Quand le même jour fait naître puis mourir Pleurons sur l’humain l’amour croît et s’efface D’un flux et reflux qui fait Vivre et souffrir…
Quand la même main se montre douce et rude Quand la même bouche offense puis chérit Dans un grand écart liberté/servitude C’est l’humanité qui fleurit dépérit…
L’ombre d’idéaux dilués est brûlure Quand l’homme est devant des grands vents desséchants La conviction prête à des taux d’usure Quand elle évolue en dogmes aliénants…