Eternel récital Au timbre sombre et grave Où l’Homme se déprave C’en est monumental…
Eternelle musique Que celle du canon Instrument de renom -L’homme reste amnésique-…
C’est la « Grosse bertha » Aux lourdes vocalises Qui sont tout sauf exquises Redoutable constat…
Les « Orgues de Staline » Requiem flamboyant Au faste chatoyant Sifflent l’âme câline…
Même dans les quartiers Trop souvent ils sévissent Sans aucun artifice Vont les tirs de mortiers…
Fanfare assourdissante Qui berce les humains Aux nombreux points communs La guerre les enchante…
Vie en accords mineurs En rouges dissonances Sonores véhémences Sanguinaires crooners…
Sur les champs de bataille Les clairons les tambours Appellent les vautours Qui déjà font ripaille…
Trop de partitions Font qu’Eiréné grelotte Toujours Ares mijote Nos oppositions…
…
Dans le chant d’une bombe La guitare d’Hendrix Vibre au-dessus du Styx Honorant la Colombe…
Dans sa duplicité Parfois Chronos innove -Je pense au ‘Peace and love’-… Pauvre est l’Humanité
Notas : - Dans la mythologie grecque : Eiréné incarne la paix, Ares est le dieu de la guerre, le Styx est un fleuve conduisant aux enfers et Chronos est le dieu du temps. - En 1969 lors du festival de Woodstock « Jimi Hendrix jouera une version historique de The Star-Spangled Banner, l’hymne national américain, en solo (guitare), tout en distorsion, vibrato, saturation, évoquant des lâchers de bombes (…). Outre le sifflement des bombes, on peut également reconnaître les explosions et les rafales meurtrières (…) » - Star Spangled Banner, Jimi Hendrix.