Parce-que les regrets empêchent d’assumer Parce-que le passé jamais ne se remonte Un choix fait dans hier ne peut se supprimer Notre rétroviseur n’est pas qu’un joli conte…
Allons d’un pas constant même devant le glas Sachant que l’échéance est toujours une teigne Notre bosse a roulé sur beaucoup de verglas Par beaucoup d’accidents notre pureté saigne…
Pourtant en s’asseyant devant tout le passif Et tout en l’assumant on voudrait qu’il se pare D’invisibilité l’être devient pensif Mais tout notre présent de rien ne se sépare…
Alors nous avançons dans un sombre ronron Dans la négation que le passé opprime Puis un petit matin résonne le clairon…. Aurore ou crépuscule horrible peur sublime…