Cela n’a pas de sens cela ne veut rien dire Complètement absurde et même délirant Mais notre entendement serait-il un tyran Pour désigner ainsi l’étrange de délire…
Cette réaction n’est-ce pas de l’orgueil Comme si nous avions la totale maîtrise Et de tous les sujets -le prétendre nous grise- Cet excès de fierté se révèle un écueil…
Des calculs compliqués qui sait bien les comprendre Si l’on parlait d’Einstein de ses équations C’est idem pour Mozart et ses partitions De notre piédestal nous devrions descendre…
Car le fini sclérose en fermant tout envol Il condamne au recul le nouveau doit éclore S’il ne se montre pas forcément indolore N’est-il pas préférable à ce bain de formol…
Le temps révélera cet incompréhensible Il nous expliquera s’il est ou non fondé S’il nous faut le bénir s’il nous faut le bouder Mais le champ du savoir se révèle extensible…
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L’absurde scandaleux j’aspire à l’encenser Tout bien considéré c’est en creux qu’il précise Que toute vérité n’exclut pas l’analyse Il indique surtout qu’existe le sensé…