En ce premier printemps post apocalyptique Les fleurs ne poussent pas du cœur des trous d’obus La terre toujours rouge est meurtrie et sceptique Pourra-t-elle oublier la pluie et ses abus…
Sourire est impossible à ces ‘Gueules cassées’ Les veuves c’est idem pareil les orphelins Des morts et des traumas les horreurs enlacées -Aux fantômes vivants- font de sombres câlins…
La guerre avec la paix sans cesse et toujours drible Pauvre est l’Humanité riche est son joug pesant Bien trop souvent Janus a le visage horrible Notre ciel étiré n’est que trop peu plaisant…
L’éternité s’égrène après dix décennies En soufflant sur la braise Ares est encore là Il sait organiser diverses tyrannies La haine est au pouvoir avec ou sans éclat…
Considérant le temps sans se montrer acerbe Respectueusement dans le cristal d’un pleur Mon âme se recueille et dépose une gerbe Sur le cœur de tous ceux qui virent ce malheur…
Fait générateur, cette affiche : http://www.nosanscries.fr/du-17-octobre-au-7-avril-exposition-retours-de-guerre-aux-adla/
Nota : Le conseil départemental de Loire-Atlantique a retenu ce poème et il figure depuis le samedi 9 mars (Date qu’il a choisie en rapport avec le Printemps des poètes) sur sa page FB : https://www.facebook.com/archives.loireatlantique/posts/2000199160282179
