Le temps nous endort puis il nous submerge Soporifique est la futilité Parfois même aussi c’est la vanité Qui sait s’imposer que le cœur héberge…
Tous semblablement nous suivons souvent Les pas de l’égo dans un nombrilisme Où l’autre est perçu dans un formalisme Le vent de l’orgueil se montre aggravant…
Ainsi va l’humain cette ombre le lie Sans qu’il ne discerne où ça le conduit Demain n’est pas vu dans cet aujourd’hui Qui sait s’habiller que trop de folie…
Puis le temps s’écoule arrive la fin Avec ses pourquoi qui nous questionnent La vie et la mort nous conditionnent Nous demeurerons tous sur notre faim…
Malgré ces pourquoi qui nous questionnent Toujours comme encore et cela sans fin Savourons la vie et son doux parfum Sa belle clarté nous affectionne…