Depuis tout ce temps notre réel saigne Pleur dit naturel pourtant orchestré "Raison du plus fort" détestable règne Code dit d’honneur fracturé plâtré Cette cruauté l’Histoire l’enseigne…
Puisque pénétré de réalité J’habille mon cœur de lunettes noires J’en masque le rouge et son acuité Aux demain naïfs trop usurpatoires Je choisis chéris l’irréalité…
Comme suspendu tel un funambule Je glisse immobile en attendant quoi Devant le miroir -terme ou préambule- L’éternel vivant rit de mon effroi Alors je m’enfonce au creux de ma bulle…