Un coin de jardin ombré de chagrin Un regard perdu broussaille et jachère Un matin d’hiver un moulin sans grain Le nom de sa rue est « La vie amère »…
L’amour est moqueur et fausse candeur Son baiser fait mal coupante griffure Souvent il emmure et meurtrit le cœur Larmes de cristal peine qui torture…
En noir et en blanc aucun faux-semblant Un temps de brouillard survient et s’incruste La couleur vétuste est un paravent Fragile rempart bien trop peu robuste…
Quand il n’est pas là le ciel est trop bas Plus de paradis la moitié s’ennuie Le sablier a de tout petits pas Dans un ralenti ce ciel est de pluie…