L’ivresse sans amour et l’Amour sans ivresse D’un éternel tango se croisent constamment Si la chair voit l’esprit comme un splendide amant La fusion des deux fait preuve de paresse…
L’un à côté de l’autre en un pas décidé Ils vont à tout jamais leurs routes parallèles S’enlacent dans un rêve aux couleurs irréelles Jaunies par un hier d’un réel oxydé…
Comme le disait Brel caché « le corps exulte » Dans les pièges du temps vacille la raison Celui-ci nous réserve une morne saison -Un crachin pénétrant suit un désir occulte-…
La vie est idiote et jadis disparaît Reste quelques photos pour toujours magnifiques Reste des souvenirs aux reflets prolifiques -A l’œuvre l’absolu préserve son secret-…
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Devrions-nous gémir ? Les siècles nous attendent Pour lisser diluer notre soif d’idéal Une froide poussière offre à tous au final Un destin qui sourit de ce qui nous transcende…