La salle des pas perdus Qu’est notre vaine existence Dans le cri d’un grand silence Vibre de malentendus…
Avenir hypothétique Présent que trop pathétique Un futur fait pour rêver Aujourd’hui fait pour crever Sous de sordides averses Nombre de gouttes perverses Diluent un funèbre espoir Où demain fait le trottoir Une claire sombritude Fille d’une lassitude En quête d’Humanité Erre dans la nudité…
La vie est infructueuse Quand dans un fol engouement Face au miroir qui nous ment La mort est majestueuse...
(1) Petit matin 4.10 heure d'été - Hubert-Félix Thiéfaine.