Demain qui s’en va demain qui nous quitte C’est à pas feutrés hypocritement Qu’il prend du recul la brume prédite Repoussant le clair insensiblement…
C’est mine de rien dans une dérive Petit à petit que le tout se fait Un jour un détail on n’y prend pas garde Puis un jour un autre et là c’est idem Pourtant au final ‘toujours’ ce totem Se retrouve avec une humeur blafarde Son miroir penaud se dit ‘En effet J’ai l’impression que l’azur s’esquive…’
Il faut s’y résoudre il faut l’accepter Vient l’inacceptable et vient l’évidence Le sombre du temps -nul n’est exempté- Vite s’offre à nous sans condescendance…