Dans les courbes du corps jaillissent des ‘Encore !’ Chronos est arrêté face à la nudité Vibrante majesté perpétuelle aurore Immuable décor chantant notre unité…
Se donne une caresse empreinte de tendresse Son écho va sans fin dans un bonheur non feint Au grand bal des câlins la danse est une ivresse L’Amour tout en finesse offre un grisant parfum…
L’âme dans un regard qui n’est jamais avare Sait inlassablement sait admirablement Offrir subtilement sans aucune fanfare Un silence bavard qui berce tendrement…
Dans ce temps suspendu c’est à perte de vue Que ce bel abandon toujours à l’unisson Sait plus que de raison dans une grâce émue Au reflet d’absolu distiller un pardon…
Ce poème a été publié dans le n° 300 (mars 2021) de la revue "missives" (page 40)