‘Depuis que je suis né, au sortir de ton ventre’ Tu n’es jamais bien loin je te vois très souvent Ce fut d’abord en vrai d’un regard émouvant -Le monde des petits c’est une mère au centre-…
Rien n’est jamais figé dans le temps qui s’en va Tel fait vite s’efface alors qu’en filigrane Tel autre sait rester -le souvenir se glane- Qui peut savoir pourquoi Chronos le conserva…
En ce qui te concerne et sans l’ombre d’un doute Ta présence est réelle intemporellement Parfois sachant troubler parfois discrètement Mais dans l’eau de la vie elle n’est pas dissoute…
Comme les cailloux blancs du bon Petit Poucet Comme un parcours fléché mes hier me conduisent Vers des jours de douceurs -rien ne les amenuise- Vers des jours de tendresse elle y resplendissait…
C’est bien loin tout cela néanmoins dans mon ombre Tes pas savent vibrer tatouée en mon cœur Se trouve cette époque en éternel marqueur… Je vais la retrouver lorsque le vain m’encombre
Nota : Premier vers emprunté à Francis GEORGE-Perrin