Constamment tout finit dans la mortalité Toutes nos passions nos amours et nos haines Toutes nos déraisons nos joies comme nos peines Tout cela se dilue avec obscénité…
Mais pourtant c’est certain les cycles recommencent Le ciel et son azur dans la clarté d’avril Augmentent la voilure et d’un ‘Ainsi soit-il’ Le cœur vibre étonné riche d’une innocence…
Se moquant de Chronos active à tout jamais Une onde impérissable autant qu’intemporelle Autant qu’intarissable avec droiture et zèle Place la finitude entre des guillemets…
Dans le temps dans l’espace au-delà de soi-même Lorsque tombe le masque et que survient la mort Sans l’ombre d’une frasque outrepassant le sort Les mots savent sans fin vaincre cet anathème…
Transcendant chaque peuple et leurs individus Avec calme et pudeur ou dans une envolée La parole demeure -écrite ou bien parlée-… Comme des étendards les mots vont suspendus