Plane un mythe éternel pérenne et lancinant Tantôt blanc tantôt noir il travaille il s’amuse Il dicte de sa flamme un zèle fascinant Par son impulsion c’est l’Art qui se diffuse Il est poli correct il est impertinent…
Il s’impose partout mélangeant les symboles Vantant la Liberté représentant la mort Il prend la pose aussi pour des sujets frivoles Autant que sérieux la vie est son sponsor Pour du limpide et clair ou pour des paraboles…
Des rois se sont tués d’autres se sont damnés Celui-là le méprise et celui-ci l’adule Dans le bien dans le mal tous lui sont enchaînés Du fond de son cachot le prisonnier fabule De sa réalité tous les humains sont nés…
Léger comme le tulle un petit rien l’habille Mais dans la gravité son regard est profond Piédestal et rocher délicate brindille Au-delà du distant son petit cœur qui fond Est toujours beau cadeau n’est jamais peccadille…
Sa brutale douceur survient pour nous bercer De cette émotion nos âmes subjuguées Sculptent des souvenirs sachant bouleverser Le son pur cristallin des notes prodiguées Est bonheur crescendo qui ne peut s’inverser…
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Et puis tout se termine et puis tout recommence Ainsi va le début jusqu’à l’achèvement Dans une illusion de notre permanence Où tous nous recherchons l’ultime firmament Un jour nous succombons… Futile évanescence…