Par le filtre de mes sens j’appréhende le réel Mais au-delà de ceux-ci le réel existe encore C’est le cas des ultrasons -dans un très large panel- La conception du ‘vrai’ c’est le ‘Je’ qui l’élabore Fatras d’irrationnel comme de rationnel…
Tout ce que le ‘Je’ ressent n’est pas toujours véritable Un tout jeune a vraiment peur du loup qu’il voit dans un coi Le schizophrène entend voit pour lui c’est irréfutable Il peut même tout décrire en prenant beaucoup de soin Mais ce vrai n’est qu’irréel de manière indubitable…
Revenons sur le réel car notre œil sait nous tromper C’est le soleil qui gravite -évidence de la vue- Autour de notre planète il faut donc s’émanciper De l’embûche de nos sens car la certitude nue N’est peut-être qu’une erreur qu’il nous faudrait dissiper…
Que dire des médias ne seraient-ils que des prismes Que dire d’une culture et de ses a priori Que dire de ces discours propagandes vampirismes Que dire de ces concepts incarnant le pilori Et que dire de l’humain tout en totalitarismes…
Je veux juste désapprendre échapper fuir ce miroir Berceau de notre illusoire où ne fleurit que le leurre Sur un terreau de malheurs engendrés par un ‘grand soir’ Ce temps m’est rédhibitoire est-ce la Beauté qui pleure Est-il un monde sans heurt fils d’un authentique espoir…