L'équilibre semble stable Mais son sourire est figé Derrière son air aimable Il n'en est pas moins friable Le temps sait nous infliger Un carnaval exigé...
Tout ce temps n'est d'une errance Où les gens comme l'État S'habillent d'une apparence Qui devient leur référence Qui valide l'omerta Sur le sombre du delta...
Parfois le tout se fissure Parfois ce tout se maintient Bizarrement sous l'usure Il s'évapore ou perdure Soit pour le mal ou le bien Dans un étrange lien...
Parfois comme Babylone Ce tout tombe brusquement Finit l'air qui fanfaronne Devant la nouvelle donne Devant son acharnement Il n'est qu'un effondrement...
Sous la beauté d'une mousse Croupissent de nombreux vers Parfois sur les secrets poussent Une forme semblant douce Pourtant bien souvent ses pairs Se révèlent des pervers...
Ou le bloc reste inflexible Ou bien le tout disparaît Le possible et l'impossible Dans le grave ou le risible En refusant tout regret S'enfoncent dans la forêt...
Ce pays ce couple explosent Quand d'autres demeurent là Avec l'épreuve ils composent Pour d'autres c'est l'overdose Quelquefois par un éclat Tout se trouve mis à plat...