C’est ivre de couleurs que le poète va Coloris bien réels ou bien imaginaires Connaissent sous sa plume un demain qui rêva De cieux ne présentant que de beaux luminaires…
Le soleil jaune ou blanc n’est nullement trop chaud La ligne d’horizon n’est jamais assombrie La paix de l’arc-en-ciel ignore le cachot La concorde est une onde à la bonté chérie…
Dans sa timidité Mars fréquemment rougit Il n’est pas agressif et ses deux satellites Ont modifié leurs noms l’azur les assagit Luttes comme combats paraissent insolites…
Nyx est toujours en noir par contre c’est afin -En délicat velours- que toutes les étoiles Soient de beaux diamants qui scintillent sans fin Tout le sombre du deuil a su mettre les voiles…
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C’est dans cette utopie -illusoire idéal- Que le poète va porté par un beau rêve L’écart avec le monde est bien sûr abyssal ! Ah si ses faibles vers généraient une trêve…