Mais que vaut ce regard -perdu dans sa hauteur (?)- Pauvre petit poète à la ‘vaillante’ plume En fait si tu n’étais rien qu’un agitateur De simples mots glanés d’une encre d’amertume…
Quand sévit la famine ou que la guerre est là La valeur d’un poème est toute relative A quoi sert donc ce pleur son inutile ‘éclat’ N’est qu’un vaniteux cri qu’une larme hâtive
Car sans aucun effet le rouleau compresseur De toute la misère est une barbarie Que trop iconoclaste et son bras dépeceur Sait habiller d’orgueil toute son armoirie…
Devrait-il donc se taire ou bien continuer De tout ce qu’il observe il est un photographe Le prisme de son œil n’est pas exténué De la folle folie il est un biographe…
Aucune Tour d’ivoire et pas plus d’Art pour l’art Un cœur d’humanité pour un sang d’empathie Le poète est aussi celui qui fait sa part Surtout que le malheur ignore la sortie…
Quelques modestes vers En filtres pour dépeindre Le froid de nos hivers Mais sans jamais se plaindre…