Voguant peureusement voire même au plus près De mon petit esprit dans un tout petit large Des souvenirs récifs reviennent à la charge Un vent de terre actif me pousse vers l’après…
Sur la côte escarpée à l’empathie acerbe Disparait le présent -ce passé de demain- Des mots intempestifs l’ont rendu incertain Un sort rétributif éteint toute superbe…
Le néant glacial chemine sur les flots Aucun pas de Sauveur quand l’amer se déchaine Un vide inexpressif sans regret et sans haine S’abat sur l’existence et sur tous ses complots…
Une averse de flou stoppe tout brise-glace S’approche l’horizon de la nuit qui descend En éclairs successifs hier évanescent Reste dubitatif et meurt de guerre lasse…