Dans un quotidien bien trop matérialiste A courir après tout sans trop savoir pourquoi Car si l’on s’arrêtait cela serait l’effroi Il faut continuer résigné réaliste
Dans l’horreur du métro dans l’horreur des bouchons Dans l’horreur du boulot dans l’horreur du chômage Dans l’horreur de l’hosto dans l’horreur du grand-âge Dans l’horreur des journaux dans l’horreur des torchons…
Dans un imaginaire indispensable bulle A rêver d’un ailleurs bâti de différent Car sans ce fou regard qu’avec l’incohérent De fait notre existence aurait une aura nulle
Sans l’espoir d’un demain qui serait clair heureux Sans l’espoir d’un chemin qui serait bonne route Sans l’espoir d’une main qui serait loin du doute Sans l’espoir d’un certain qui serait chaleureux…