Sur les ruines de leur champ de bataille Hanté par l’écho des glorieux chants d’hier Qui sont souvenirs bipolaires acerbes Les anciens amants dénués de superbe Marchent entre tous les projets mis en bière Par la vie qui n’a pas fait de détail…
L’air est pesant et le temps suspendu… Victorieux échec digne de Pyrrhus… Quand d’entre leurs doigts s’enfuit la lumière Leurs sourires sont un tas de poussière Sur tous les demain innocents fœtus Car l’amour orne l’arbre des pendus…
Chute au ralenti, Abime sans fond, Plaie sans guérison, Fin de l’infini…
Le livre se ferme, Le froid paralyse, Et en douleur grise, La vie se referme…