La vertu serait du vice étouffé -Vice contenu mais qui toujours ronge- Qui dans le regard parfois se prolonge Œil de Mister Hyde ivrogne assoiffé Qui dans le concret de temps en temps plonge…
Le vice serait ce regard moral Fait de subjectif fruit d’une culture L’absolu n’étant que caricature Pas de Vérité pas plus de Saint Graal Et face au vivant chacun sa lecture…
La vertu se perd dans la nuit des temps Grandeur héroïque élevant notre âme Face à l’existence et face à son drame Elle a des accents souvent déroutants L’authenticité soudain se déclame…
Le vice se perd tout pareillement Entrainant l’humain dans une bassesse Qui sévit toujours qui jamais ne cesse Qui sait s’appliquer sans tiraillement Vénérant la mort comme une princesse…
Pourtant l’Homme est un sous un même ciel Une seule espèce aux semblables gènes Mais des différends de nombreuses haines Viennent déverser ce trop plein de fiel Enfant de rancœurs trop manichéennes…
Pourtant l’Homme est un dans tout ce qu’il est La vertu le vice et bien d’autres choses Dans tous les combats dans toutes les causes Témoignent du beau témoignent du laid Du même creuset de ses fleurs écloses…
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Alors je me perds dans de l’absolu Dont l’universel d’une onde régule Ce qui ne va pas -laideur qui macule- Notre antagonisme est bien résolu Le rêve est fragile est-il ridicule (?)…
Le vice est absent comme évaporé Sans refoulement la vertu libère Plus de tyrannie et plus d’arbitraire Demain s’envisage enfin coloré D’un soleil de Paix… Bel itinéraire…