Dans la souffrance d’une certitude aux pieds d’argile Où la faiblesse du cœur est plus forte que l’esprit La flèche des sentiments sur l’arc tendu de la vie Peut blesser et briser l’amour qui en devient meurtri Jusqu’au point triste gris et pluie de préférer l’exil…
Dans cet exil où le film d’hier est revisité Les crêtes de bonheur recherchées comme anesthésiant S’habillent de ce goût transcendé des bonbons d’antan De ce temps d’avant où enfants nous volions innocents Ignorant que ces instants deviendraient vite un passé…
Dans ce passé kaléidoscope tout n’est que mélange Pour un présent où se télescopent mythes et images Qui dès demain sauront venir distiller leur message Souvenirs soleil d’une exposition en vernissage Où tous les tableaux rayonnent d’une présence étrange…
Dans ces tableaux de maître en nuances et en clairs-obscurs Qui chantent une partition pour piano à quatre mains Le charme pour le non initié sera sibyllin Tant ils témoignent de la force d’un infini lien Qui enserrât deux âmes nues dans l’ombre d’Épicure…