Toute stabilité procède d’un chaos Naîtront de nouveaux jours de ce jour qui s’écroule Les certitudes sont de frêles paréos Masquant la nudité de tous les idéaux Illusoires toujours vents travaillant la foule Comme une malfaçon se transformant en moule…
Mais l’homme est demandeur il lui faut des jalons Sa vie est une mer qui souvent le ballotte Ses voyages sont brefs ses voyages sont longs Souvent dans la froideur s’abattent des grêlons Sans boussole il se perd dans la peur il grelotte Et l’armada de chefs est une grande flotte…
A parler le dernier à parler le plus fort Ils perdent tous leur voix mais gagnent des suffrages Vont-ils vers du brouillard voguent-ils vers un port Vont-ils aliéner d’une promesse d’or Font-ils vraiment le choix d’aller vers des naufrages Dans ce colin-maillard où sont les arbitrages…
Les choses sont ainsi dans leur fuite en avant La vie aime à pousser sur bien des œuvres mortes Demain sera que beau nous vivons son avent Un présent éclairci n’est jamais décevant Un présent courroucé ferme toutes ses portes L’espoir est un flambeau ses flammes sont cohortes…
Notre français provient d’un patois du latin Et notre vieille Europe est un bébé barbare L’instable ou le constant quel est donc notre instinct Là l’antédiluvien là l’objectif atteint Est-il un horoscope à la fiable barre Qui serait le sextant dans tout ce tintamarre…