Sur les murs du temps juste un graffiti De trois petits vers formant quelques rimes Pleurant doucement petits pleurs infimes Encre de l’enfer rire travesti…
Pendus haut et court sur des murs en ruines Ils disent la vie ils chantent la mort Parfois en velours souvent sans remord Jetant tous devis dans un ciel de bruines…
Ils s’écrouleront sous un bulldozer Vaincus par la force au regard aveugle Et ils combleront le vide qui beugle Avant le divorce après le désert…
Leurs fondations sous des terres riches Seront le berceau de sauvages fleurs D’un espoir nouveau fait tout en couleurs D’où seront jetés tous les mots qui trichent…