Le fantasme d’un tout qui nous fait avancer En faisant reculer l’angoissante entropie N’est que vain placebo que vaine thérapie Qu’illusoire ‘toujours’ pour toujours compenser…
Car nous avons horreur -tout comme la nature- De l’effroyable vide aux relents angoissants Tous ces tombeaux devant nous semblent indécents Tous nos demain de vent sont une déchirure…
Alors on échafaude un peu comme un ‘Plan B’ C’est un rêve de gloire -un rêve d’opérette- A la postérité vouloir conter fleurette Vouloir laisser un nom pour longtemps exhibé…
C’est un rêve d’après fils d’une chrysalide Qui ferait qu’au final la mort n’est pas la mort Pierre philosophale (?) où le plomb se fait or Dans la négation d’un lendemain livide…
Ce qui demeure vrai c’est que viendra la fin Constamment l’être pleure et désire comprendre Tout le contradictoire aime ainsi se répandre L’égo face au miroir demeure sur sa faim…