Vivre nuit à la santé La mort est toujours en marche Dans un pleur désenchanté Dans un sourire édenté Dans une faible démarche S’éteindra le patriarche…
La vie est un prospectus Qui camoufle un gros mensonge D’un cancer d’un infarctus Vite fait le terminus Sonne la fin de ce songe Dans le néant l’être plonge…
La vie aime nous droguer Des projets et des images Viennent pour dialoguer Mais finissent par bugger Trop fragiles arrimages (?) Trop solides enfumages (?)…
La vie est un coin de ciel Que le caniveau reflète Tout en charriant son fiel Dans le rêve de son miel Nous transcendons la défaite De notre temps obsolète…
Elle nuit à la santé Et dangereusement même Mais nous aimons l’arpenter -Rien ne peut la supplanter- En lui disant un ‘Je t’aime’ D’un gentil petit poème…