J’aime la nudité sans Rolls ni RER J’aime l’Humanité dans le vrai de son âme Quand l’Homme se révèle et qu’il montre le clair De son être profond comme un bel oriflamme…
Alors dans ces instants finis les apparats Alors l’espace-temps s’évapore s’efface C’est loin des simagrées c’est loin des sparadraps Qu’authentique le cœur offre une dédicace…
C’est un cadeau béni rare donc précieux C’est un tableau jauni qu’expose l’habitude En sourires normés trop artificieux -Mornes tristes jours gris morose platitude-…
Il arrive parfois qu’au-delà du commun Il arrive des fois dans une belle chance Que l’on puisse à nouveau croire que l’être Humain N’est pas qu’un fils du mal n’est pas que son engeance…
Nota : ce poème figure dans le n° 22 (janvier 2023 - page 8) de la revue "Art et Vers" (Cameroun)