Dans la brûlante froideur de bouillonnants contraires...
Marcher vers l’abattoir Avec un beau sourire Tout en ‘niant’ le pire Refuser de le voir…
Cheminer de la sorte Carotte sous le nez Tous vous en conviendrez L’idiotie est forte…
Néanmoins c’est ainsi Le temps nous précipite Vers une mort prédite -Pas le moindre souci-…
L’innocence déçue Verse bien quelques pleurs -Impassibles malheurs Le piège est sans issue-…
Faudrait-il essayer Une pseudo sagesse Une réelle ivresse Histoire d’oublier…
Faudrait-il au contraire Tout de suite en finir Puisque notre avenir Se laissera distraire…
Nous sommes engraissés Des leurres nous appâtent Tous nous donnons papatte Nous montrant empressés…
Pas de mansuétude Sans le moindre respect Thanatos se repaît Aucune incertitude…
Parfois à petit feu Il nous fait disparaître Il règne tel un maître Pour lui c’est comme un jeu…
Parfois juste à l’inverse Il inflige un coup bref Identique bénef De tout il fait commerce…
Aucun ne sort vivant De ce grand labyrinthe -Là non plus pas de crainte- Horrible dissolvant…
…
Mais il est impossible De rester impassible Quand vibre la Beauté Quand chante la Bonté Car le cœur est sensible A ce charme indicible Là sur le bas-côté Dans une larme ôté…