Dans la fuite des jours le poids du dérisoire Masque l’essentiel emporté par du vain Consonne sans voyelle abri que provisoire Le cauchemar accourt écho du mauvais vin…
Sous des strates de rien comme mort il somnole Tout l’attrait du clinquant fait reluire aujourd’hui Qui l’air grandiloquent -mensonge en auréole Allure de doyen- cache le temps qui fuit…
Un peu trop de piquette occulte le décompte Un rire cosmétique habille le néant Un rire pathétique invente un triste conte Mais quelle est notre quête au cœur de l’océan…
Au cœur de l’océan quand le bateau chavire Sombre le dérisoire -où se tient l’important ?- Quand disparaît l’espoir dans le feu de l’instant L’essentiel béant s’impose inquiétant…
