Dépassant notre vie et donc intemporelles S’appuyant sur un socle étant une entité Ne nous semble-t-il pas que des valeurs réelles Sont aussi les parents de notre identité ?
Comme le fier moteur de ce qui nous motive Comme un instinct présent dans tout ce que l’on est Comme le flux vital d’une onde primitive Comme un instinct vibrant dans tout ce que l’on fait…
Si tout cela n’était qu’un mythe chimérique Qu’un délire de plus qu’un masque maquillé Qu’une contrefaçon -vérité générique- Qu’un pauvre épouvantail bien trop vite habillé ?
Si dans le vent du temps comme de notre époque Nous n’étions que d’argile au destin hasardeux Façonné par le sort qu’un jeu de dés convoque Pour devenir charmant pour devenir hideux ?
Prenons un orphelin deviendra t-il le même S’il reste à l’institut s’il se trouve adopté D’un homme riche ou pauvre et bien sans un dilemme Nous savons tous que non -pas de secret crypté-…
…
Une fois cela dit s’impose une évidence C’est la couleur des os -commune est leur blancheur Animaux comme humains- que dire de l’essence Et de la transcendance au regard accrocheur ?
Qui sommes nous vraiment dans cette moquerie C’est la fête du leurre ou le blanc devient noir Tout ne serait-il donc qu’une plaisanterie Voulant faire oublier que tout est désespoir ?