Un chagrin qui nous suit une peine cachée Entassé tout dort là comme au fond d’un tiroir Les coups d’épée au cœur sur une âme écorchée Ressuscitent parfois et se laissent entrevoir…
Une solidité de fragile dentelle Et soudain l’édifice apparait fissuré Le passé resurgit d’un coup à tire-d’aile Une larme trahit un air mal assuré…
Devant un œil absent un regard qui se brouille La règle est le silence auréolé de Paix Quand le passé revient que tremble sa dépouille Il faut juste être là dans un profond respect…
Les blessures d’hier au hasard refleurissent -Un arrêt sur image une étrange torpeur- Ne s’estompent jamais de grandes cicatrices Mais la douceur du jour est paisible lueur…