Dans un ‘Ce qui fut sera’ -Ombre de tout apparat- Notre futur se dessine Comme notre etcetera Qui vite courbe l’échine Qui vite se déracine…
Voyez tous ces ossements -Fin de nos déguisements- Leur blancheur est éternelle Comme nos étonnements S’éteint la flamme charnelle Dans une paix solennelle…
L’avenir est tout tracé Il saura nous embrasser D’une gloire égalitaire D’un anonymat glacé Le temps n’est qu’un baptistère Nous plongeant dans son mystère…
Toujours sonne le tocsin Du présent que trop succinct De la ‘chair trop bien nourrie’ De la clémence d’un sein… Tout n’est-il que tromperie Que vaste plaisanterie ?
(1) Poème écho d’Ecclésiaste 1:9 et de « La ballade des pendus de François Villon.