Le Peuple n’existe pas C’est une auberge espagnole Le Peuple n’existe pas Ce n’est rien qu’une mouvance Les mirages sont sympas De loin car lorsqu’on s’avance On n’y voit que des appâts Qui dans une cabriole Cachent l’ombre du trépas…
Le peuple dans ses contraires Est un noble fourretout Multiples itinéraires -Tout le monde a son vécu- Multiplicité de pères De ce souvenir vaincu Par des jours autoritaires Où l’homme se montre un loup Naissent des nuits sanguinaires…