Le regard d’aujourd’hui qui sur hier se pose Sait que trop critiquer sait tout autant juger Un nombrilisme en est l’unique et seule cause En juge et commandeur le ‘Je’ vient s’ériger…
Mais qui pourrait choisir le jour de sa naissance Pour l’endroit c’est idem on ne le gère pas Pourquoi donc mépriser dans une bien-pensance Tous ceux qui disparus dorment dans le trépas…
S’il avait fallu vivre en étant à leur place Aurions-nous fait mieux qu’eux nul ne peut l’affirmer C’est pour nous rassurer que l’orgueil nous enlace Dans l’impossible épreuve il nous pousse à frimer…
Peut-être que d’ailleurs les époques futures Se moqueront de nous comme de nos standards Qui seront résumés par des caricatures Et le feu tombera sur tous nos étendards…
Il nous faut cultiver prudence et modestie En tout temps l’homme est l’homme à nous de le savoir A nous de le montrer d’une belle empathie Sur les larmes du temps sachons nous émouvoir…
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Quête d’universel quête d’une boussole Qui saurait nous guider -fantasme de toujours- Le rêve lui dessine une belle auréole Son verbe est là constant sans changer de discours…