Ces appétits sensuels qui te hantent Dans l'alcôve en secret des parfums qui te tenaillent S'assouvissent dans les mille sphères glacées de l'au-delà
Sorcières, jaillissez de vos bûchers, En robes blanches fêtant l'aurore Dont vous ne fûtes point, Conviées seulement, par vos amants, Aux flammes qui lèchent l'oubli Au creux sacré de vos reins.
Alors j'étreins de nocturnes atmosphères Aux fondements stabulaires Et vos voix qui me hantent courent sur les schistes lunaires
J'entends mon nom, j'appelle vos cris Au creux profond de mon coeur Sanctuaire à jamais éventré.