Le front pur constellé de minuscules trous Je vais protégée par une ombre perpétuelle Aussi fraîche que factice moins ombre que ombrelle À la poursuite du vrai sans le parfum de tout
Ce tissu vaporeux ce fer ou ces rayons D’ombrelle sans chaleur Sans métal sans vapeur Je cherche un monde vrai et une vraie fraîcheur Qui puisse me défendre des variations
Terrestres maritimes célestes saisonnières Je cherche l’ombre d’un arbre poussé sans l’aide des hommes Poussé non dans le but de finir en poussière
Ni en épave en meuble ou en tonneau à rhum Mais sauvage mais fier mais libre comme un aigle Sincère Je l’imiterai Je vivrai sous son aile