Le visage baigné de lueurs étoilées Je marche dans la rue jusqu’au bout de la nuit Un faible lampadaire pour seul éclairage lui Mon futur se profile tel une lampe allumée
Devant moi Un éclair d’orage fend le ciel Et l’ancienne querelle le sépare en deux Le ciel orageux s’assombrit de mille feux Constellée de fines gouttelettes la passerelle
S’illumine Une lampe-tempête brille au milieu De la nuit du tunnel Le tonnerre gronde en haut Et en bas il résonne les hommes artificieux
Allument les lanternes, les bougies et les cierges Ils prient effrayés mais un vent de la berge Éteint les rêves les espoirs encore chauds ———————————————————————— Mais il prend en pitié les mèches toutes fumantes Et ne les soufflent pas La chaleur inondante Du Soleil Éclipse les lumières artificielles