Afin que coule la vie mon consentement n’est quis, Autant qu’il n’est quis pour qu’en ce monde je vins, Minuscule énergie, fractale d’autres compagnies, Titubant et chancelant ivre comme en pollen.
Plus lent ou plus rapide par moment je veux Que le temps coulât et qu’il coulât à ce rythme Effaçant ou éclairant, à l’occasion, larme ou rire De mes hauts et de mes bas s’élèvent en un hymne Que ne peuvent ni le vin ni la croix tarir Tant qu’en ma coupe je ne cloue le paresseux.
Je crie au secours, je le reçois en écho ; De secours je ne peux recevoir en retour, Que celui qui se donne pour marcher sans détour, Dos à dos à la lumière comme font les héros, Qui illuminent les ténèbres de ceux qui tombent et se relèvent
Mais l’écho qui me vient est très lisse comme un chaume ! Le piédestal où l’on me place n’est en rien confortable. Comme à un moustique les applaudissements dégénèrent, Ainsi mon confort n’a rien qui le rende profitable, Car il manque à son expression cette sève qui régénère.