Oh ! Les bouteilles sur le sable Déforment le visage Des génies qu’elles compriment. Un cachet d’aspirine Dans un verre d’eau salée ? Non, c’est la lumière qui bruine Dans la mer fragmentée. Et les petits châteaux Se font et se défont Au fil du mouvement Des vagues qui s’alignent. La sentinelle veille Seconde après seconde Et les élans liquides Contrent l’immobilité. Mais La paresse du soleil dompte ce qui bouge Puis les génies s’endorment Dans leur éternité.