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Christian CALLY

Mon fils

Pauvre mortel, pourquoi je pleure,
Pourquoi, quand tout est gai, je geins,
Pourquoi mon coeur, toujours, demeure
En désespoir, sans lendemains.

Le ciel se couvre de nuages,
Le vent du nord souffle très fort,
L'abeille arrête ses ouvrages,
Et les oiseaux trouvent la mort.

Tout est en deuil, la mort est reine,
Un blanc linceul couvre les champs,
Que de mortels sont dans la peine,
Avant de quitter les vivants.

Je sais que le soleil se lève,
Mais j'entends mon enfant pleurer,
Il souffre d'un chagrin, sans trêve,
Et je ne peux que soupirer.

Je suis dans une peine extrême,
Car je n'ai pas le vrai moyen,
Pour soulager celui que j'aime,
Et lui porter tout mon soutien.

Il est si loin, dans la tourmente,
Son mariage est chancelant,
Autour de lui, tout l'épouvante,
Il veut sauver son seul enfant.

L'enfant est le plus grand problème,
Car tous deux veulent le garder,
Cela leur cause un grand dilemme,
Aucun des deux ne veut céder.

C'est pour cela que je soupire,
Et que mon coeur saigne, souvent,
Je veux le mieux, je crains le pire,
Pour l'avenir de mon enfant.

Le ciel est noir de gros nuages,
Le deuil recouvre l'horizon,
Mon fils, au coeur de ces orages,
Risque de perdre la raison.

Les fleurs, dans la nature, éclosent
Pour parfumer son pauvre coeur,
Les larves se métamorphosent
En papillons, pour son bonheur.

Vous demandez pourquoi je pleure,
Pourquoi j'ai ce regard lointain,
C'est parce que mon fils demeure
Dans un futur très incertain.

Christian Cally.
Décembre 2001.