Le Tiers-Monde
Peuples réveillez-vous, le tiers-monde s’écroule,
Impassibles aux cris de tout ce sang qui coule,
Des parents et d’enfants meurtris par les horreurs,
Vous détournez vos yeux de leurs cris et leurs pleurs.
Vous restez tous muets, et votre indifférence,
Agrave la famine et l’ignoble souffrance
De ces enfants d’Afrique, existant sans abri,
Qui naissent pour mourir, dans un monde pourri.
Ils n’ont jamais connu le but de leur naissance,
Ils ne survivront pas pour voir l’adolescence,
Le sida et l’abus, la souffrance et la faim,
Les enseveliront dans le sable africain.
Pourquoi tous ces milliards en armements futiles,
Pour des chars, des canons, d’avions, de projectiles,
Qui servent à créer un monde débordant,
De haines, de conflits qui font couler le sang ?
Arrêtez ce désir de faire des conquêtes,
Par d’actes foudroyants, soulevant des tempêtes,
Qui suscitent la rage et la rébellion,
Au coeur de ces croyants en la loi du talion.
Cette immense richesse attribuée aux armes,
Mettrait fin aux malheurs qui font couler des larmes,
De ces peuples d’Afrique et d’autres continents,
Qui ne voient pas d’issue à leurs états stagnants.
Aidez, donc, ces pays, avec votre richesse,
En donnant aux enfants la vie et la vieillesse,
Pour qu’ils puissent bannir la famine et la mort,
Et leur faire connaître un rélatif confort.
En négligeant ces gens et leur triste misère,
Vous laissez suppurer un dangereux ulcère,
Qui répandra le pus du découragement,
Vous engloutissant, tous, par son ressentiment.
11 Juin 2004
