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Christian CALLY

Dònna, Danno




Je regarde la vie à travers ce miroir,
Je ne vois que mes pleurs si pleins de désespoir,
Tu me pris dans tes bras, que j’ai cru, par tendresse,
Et puis tu m’as largué dans ma noire détresse.

Je sens le doux toucher de tes cruelles mains,
Je revois la rondeur de tes généreux seins,
Tes petits mots d’amour, tes soupirs, tes caresses,
Mais traitresse, tu fuis, oubliant tes promesses.

Tu transperças mon coeur, ainsi qu’un papillon,
Pour pouvoir l’exhiber comme un échantillon,
Je peux m’imaginer, disant à tes amies,
Les multiples exploits de tes polygamies.

Tu n’as pas de pudeur, tu vas de lit en lit,
Pour assouvir ta faim, ton vorace appétit,
Pour de torrides nuits de ta nymphomanie,
Tu ne laisses que d’os, tout comme une lamie.

Je n’étais qu’un jouet, un objet de plaisir,
Pour momentanément assouvirton désir,
Et pouff ! un beau matin, tu mis ton maquillage,
Et partis, me laissant tout seul avec ma rage.

Je regarde mon lit, vide de toi, ce soir,
Et je maudit l’image au fond de ce mirroir ;
Monde, arrête ta course et laisse-moi descendre,
Pour revenir, peut-être, en un futur plus tendre.

Christian Cally
17 Février 2004