Ô mon amie, ma splendeur, ma sombre merveille Trop longtemps dévolu mon amour s’est perdu Ta robe ébène m’apaise car je sais que tu veilles A ma muse révolue qui des vers ne fut plus
Ô ma promise, combien d’ ans comme d’antan Pourrons-nous en symbiose arpenter les chemins Au calice des versets qui s’en font florissants Il n’y a d’or ou de biens mais ma plume à la main.
Ô miroir embelli d’une gravure ténébreuse Trop longtemps appauvri des alcôves à mes songes La copie m’embellit d’une façon peu joyeuse Si je n’ai pour un cœur la noirceur qui me ronge
Ô adieu belle lueur miséricordieuse Huit automnes sont passés sans avoir conversé Savoureuse est ta voix dans mon âme encastrée Quand je garde à ma cime une rime mélodieuse