Tu aimais tant la vie et tu aimais sourire, Voilà que tu t'en vas et me laisse orphelin À être ce conteur qui me faisait tant rire De tes péripéties, tes tours de magicien.
On aimait tous les deux user de quelque farce, Complices mais jamais à se prendre au sérieux, Tu me gardais toujours près de toi une place, Tu me la garderas je le sais dans les Cieux.
Tu vas laisser Ramy à nous tous un grand vide ; Qui pourra la combler ta fibre de Cohen ? Car en chacun de nous restera cette ride En manque de Brakha à te répondre Amen.
Je sais que de Là-Haut tu as vu la tristesse De tous ceux du Kahal unis, abasourdis, Venus pour honorer en toi cette noblesse La lignée d'Aaron que tu portais Ramy.
Les mots ont-ils un sens pour effacer nos peines ? Nos larmes ont coulé, pour certains en secret, Ne t'en fais tu seras à jamais dans nos veines, Nous ne t'oublierons pas, Ramy repose en paix, Amen